Abstract
<jats:p>Dans un monde de marchés financiers intégrés et de banques transfrontalières, les superviseurs nationaux sont confrontés à des informations limitées et à des incitations biaisées, ce qui peut exacerber la fragilité financière. Même si les autorités de contrôle ont commencé à coopérer au-delà des frontières, cette coopération reste largement en deçà d’une surveillance supranationale comme dans la zone euro. Cet article résume les recherches théoriques et empiriques récentes dans ce domaine ; il présente des données sur la coopération en matière de surveillance transfrontalière, montre l'impact (limité) sur la stabilité d'une telle coopération et les réactions des groupes bancaires mondiaux à une coopération accrue en matière de surveillance.</jats:p>